Quitter

L’engagement d’une procédure pénale implique une enquête de la police, des interrogatoires et une procédure judiciaire. Pour certaines personnes ce processus représente un fardeau supplémentaire et elles aimeraient que l’affaire soit close dans les meilleurs délais, pour d’autres, par contre, la procédure pénale est un élément soulageant qui les aide dans leur travail de deuil. Le fait d’engager ou non une procédure pénale est une décision prise individuellement.
 

Dans les cas d’infractions poursuivies sur plainte (lésions corporelles simples, menace, etc.), les victimes ont un délai de trois mois pour déposer une plainte. Pour les délits plus graves, les délais sont plus longs. Dans le cadre de la procédure pénale, la victime doit également décider si elle veut se constituer partie civile. Cette question se pose notamment si, par exemple, la victime a eu à supporter des frais et/ou si elle souhaite exercer son influence dans le cadre de la procédure pénale.
 

N’hésitez pas à demander conseil pour vous aider à répondre à ces questions en nous consultant.

Les psychothérapeutes ont différentes formations et travaillent avec diverses méthodes. Nous pouvons vous remettre des adresses de psychothérapeutes spécialisé(e)s dans le canton de Berne. N’hésitez pas à nous contacter.

Dans le cadre de l’aide immédiate, le service d’aide aux victimes peut mandater des thérapeutes spécialisés à fournir l’aide thérapeutique urgente requise. Elle peut en outre délivrer une garantie de paiement pour 10 heures de traitement au maximum pour des coûts qui ne sont pas pris en charge par les assurances. Pour la prise en charge de coûts complémentaires à certaines conditions, une demande doit être adressée à l’aide aux victimes du canton de Berne. Nous vous conseillons volontiers sur ces questions.

La question de savoir s’il est judicieux de faire appel au service d’un(e) avocat(e) dépend de plusieurs facteurs. En règle générale, nous recommandons de faire appel au service d’un(e) avocat(e) dans le cas de blessures graves et de frais financiers importants. Les attentes et les besoins de la victime doivent par ailleurs être pris en compte, notamment en ce qui concerne sa participation ou non à la procédure pénale. Il convient en outre d’examiner si les honoraires de l’avocat(e) peuvent être financés. N’hésitez pas à contacter le service d’aide aux victimes si vous souhaitez obtenir des conseils à ce sujet.

Les avocat(e)s sont spécialisé(e)s dans différents domaines. Nous vous transmettons volontiers les adresses de spécialistes appropriés dans le canton de Berne. N’hésitez pas à vous contacter.

Dans le cadre de l’aide immédiate, le service d’aide aux victimes peut mandater des avocats spécialisés à fournir l‘aide juridique urgente requise. Elle peut en outre délivrer une garantie de paiement pour 4 heures de consultation au maximum. Dans le cas de victimes ou de proches dont le revenu est faible, le canton finance sur demande les frais juridiques. Les victimes dont les moyens financiers sont restreints peuvent adresser une demande de contribution aux frais à l’aide aux victimes du canton de Berne. Si le revenu de la victime et/ou des proches dépasse les limites fixées par loi sur l’aide aux victimes, aucune contribution aux honoraires d’avocat ne sera versée.

Que se passe-t-il si j'appelle la police en cas de violence domestique ?

La police arrivera à votre domicile dans un court laps de temps. Leur tâche consiste à mettre fin à la violence existante ou menaçante et à enquêter. La police procédera aux premières investigations et saisira les armes présentes. Si nécessaire, il sera fait appel à une assistance médicale. Si nécessaire, un éloignement ou une mise en sûreté sera ordonné. La police signale tous les cas de violence domestique à la préfecture compétente. On y examine si des mesures de protection doivent être prises. Si des enfants sont également impliqués, l’APEA en est informé. La police informe également les victimes sur place de leurs droits et, avec leur consentement, transmet l'adresse de la personne touchée par la violence au centre d'aide aux victimes concerné.

Où puis-je trouver un hébergement d'urgence ?

Pour un séjour dans une maison d'accueil pour femmes, vous pouvez vous adresser directement aux maisons d'accueil pour femmes responsables du canton de Berne ou nous contacter au préalable.

Solidarité Femmes Berne, maison d’accueil

Tél.: 031 332 55 33

Solidarité Femmes région Biel/Bienne, maison d’accueil et centre de consultation

Tél.: 032 322 03 44

Solidarité Femmes Thoune-Oberland bernois, maison d’accueil

Tel.: 033 221 47 47

Si vous cherchez un autre hébergement d'urgence, veuillez nous contacter directement ou, en dehors de nos heures d’ouverture, la Main Tendue (Tél. 143).

Actualité

Mai 2023

Rapport annuel 2022

Au cours de l`exercice les conseillers sont intervenus auprès de 1'449 personnes au Centre LAVI Berne et 441 personnes au Centre LAVI Bienne.

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